Muni d'une barre à mine, j'ai creusé des trous, des espaces verticaux, en écartant le sable par des gestes amples.

Cette gestualité et ce travail ont fini par produire des cônes, qui permettaient de trouver, à leur point le plus bas, le niveau du fleuve. C'étais le même procédé que j'expérimentais étant enfant les plages, en creusant à proximité de l'eau : lorsque son niveau est atteint, il est difficile de creuser plus avant à cause de la liquidité du sable. Chaque cône représente ainsi avec une assez grande précision l'épaisseur de l'ile à son emplacement.

 

 

SUITE